Et l'inversion de la courbe de la Dette, c'est pas maintenant !

Publié le par COZILLICO

LA DETTE, INDICATEUR DE LA REPRISE ECONOMIQUE POUSSIVE VUE PAR COZILLICO :

L'actualité de l'Express.fr aujourd'hui est beaucoup trop polémique à mon goût sur les querelles d'interprétation des journalistes sur les chiffres du chômage, j'ai déjà donné mon sentiment sur la manipulation de ces chiffres et n'y reviendrai qu'après examen de ceux du mois de décembre !

Ceux qui m'inquiètent beaucoup plus, car ils impactent directement les précédents, ce sont les chiffres de la dette de la France, bras de levier de notre reprise économique !

Lorsque nous prenons connaissance de l'article paru ce matin dans l'expansion.fr, nous ne pouvons que nous réjouir à première vue d'une contraction même timide de la dette brute publique de la France entre le deuxième et le troisième trimestre, même si dans les faits elle reste trompeuse, car la situation fait froid dans le dos avec 1900,8 MILLIARDS D'EUROS = 92,7 % du PIB !

Cette réduction de la dette brute de 0,8 point est imputable à des efforts de réduction des dépenses sur le budget de l'Etat engagés sous SARKOZY avec la RGPP plus ou moins réussie et aboutie, et par les priorisations du nouveau gouvernement hollandiste qui ne toute façon ne pouvait pas aller contre, même si le Président a donné des signes contraires avec l'embauche de 60 000 fonctionnaires dans l'éducation nationale sans aucune justification, alors qu'ils auraient été à mon avis mieux employés dans la fonction hospitalière ou les douanes et services de répression des fraudes !

Si des efforts sont encore possible dans les différents ministères et services déconcentrés (sous-préfecture,...), il sera difficile de réformer plus et de dépenser moins pour sauver et assurer le strict minimum et nécessaire de nos services publics de l'Etat...

Le poste sur lequel j'attendais le plus de résultats est bien celui des administrations de sécurité sociale. Or l'économie globale n'est que de 1 milliard d'euros, plombée par le régime général avec les Urssaf qui creusent la dette de 3 milliards et l'Unédic de 900 millions !

L'absence de reprise économique suffisante affecte les entreprises et diminue ipso facto notablement les recettes de cotisations des salariés et des employeurs. Mais cette hausse doit être combattue au moins pour partie par une intensification de la lutte contre les fraudes aux allocations familiales, à l'assistanat dans le maintien hors emploi, le travail au noir et les arnaques à l'assurance maladie, il y a des milliards à récupérer !

Pour ajouter à la confusion, si la dette brute au sens de Maastricht diminue de 11,4 milliards d'euros sur la période, dans les faits et sans être contradictoire la dette publique nette augmente de 15 milliards d'euros, nous dit-on !

Et oui, car sans reprise économique sensible en 2014, ce sont à coup sûr des recettes en moins pour l'état. La contraction de sa trésorerie de - 28,6 milliards entre le deuxième et le troisième trimestre 2013 est un mauvais indicateur. et risque fort d'être plus importante en 2014...

Les prévisions d'une dette record à 95,1 % du PIB en 2014 ne sont pas rassurantes car c'est un cercle vicieux !

Comme ce gouvernement ne peut plus compenser à nouveau par une overdose de taxations des ménages, il va falloir très rapidement changer de braquet et sans doute pour impulser le changement, changer de Premier Ministre et redonner, par un discours de vérité, l'espoir et la confiance aux français qui veulent entreprendre et se sortir de la crise...

OSEZ MONSIEUR HOLLANDE, LIBEREZ LA CROISSANCE, REDONNEZ DE LA COMPETITIVITE A NOS ENTREPRISES EN ABOLISSANT LES 35 HEURES ET EN SIMPLIFIANT TOUTES LES TRACASSERIES ADMINISTRATIVES ET REGLEMENTAIRES !

COZILLICO

pour ceux qui voudraient aller dans le détail et que les chiffres n'effraient pas :

La dette publique de la France recule au 3e trimestre

L'Expansion.com avec AFP - publié le 24/12/2013 à 09:03

Entre le deuxième et le troisième trimestre 2013, la dette française s'est timidement contractée à 1900,8 milliards d'euros, soit 92,7% du PIB, selon les derniers chiffres de l'Insee.

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-dette-publique-de-la-france-recule-au-3e-trimestre_421607.html#c6Bxsef7Wfk0CblL.99

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article