LE DEVENIR DES PEUPLES EST EN MARCHE...

Publié le par COZILLICO

DONALD TRUMP EST DEVENU HIER LE 45èm PRESIDENT DES ETATS UNIS

Ce populiste honni par l'establishment et les médias a été porté aux nues démocratiquement par le peuple américain. Faut il en avoir peur ?

Oui pour les minorités des élites qui se disaient "bien pensantes" et qui ont profité des peuples pendants des décennies en distillant des politiques publiques désastreuses pour nos économies et nos sociétés, dans le but de faire fortune sans exemplarité et sans résultats sur le dos des citoyens. Ils peuvent avoir peur de TRUMP, car lui s'est fait tout seul, et ce milliardaire n'a pas besoin de piquer dans les caisses de l'Etat pour asseoir son pouvoir.

Ces élites et dynasties déchues ne peuvent s'en prendre qu'à elles mêmes, car ce sont elles qui ont créé des hommes comme lui et qui s'effraient maintenant que cette arme se retourne logiquement contre elles !

Son discours est sans ambiguïté, toujours aussi brutal pour heurter les consciences, mais il répond quoiqu'on en dise à ce qu'attendent tous les peuples des pays occidentaux :

Un sentiment fort de Nation retrouvée et maître de son destin

avec une protection des frontières et des règles strictes d'immigration contrôlée et de vie en société, pour éviter tout risque de destruction de nos valeurs patriotiques républicaines et démocrates de l'intérieur.

La libre circulation des peuples est une utopie dangereuse, car si elle part d'un bon sentiment humaniste, elle autorise tous les trafics de matières illicites et d'êtres humains, les économies parallèles et mafieuses, les menaces de minorités extrémistes qui ont le champ libre pour imposer à la majorité leurs us et coutumes barbares.

La majorité afro-américaine et mexicaine aux USA n'a pas avoir peur de TRUMP si elle respecte les lois américaines et le mode de vie américain. 

Les pauvres assistés par "l'Obama Care" n'ont pas à avoir peur de TRUMP, si ce dernier tient ses promesses et restaure le plein emploi aux Etats Unis. Il ne laissera pas tomber les pauvres, car c'est aussi son électorat.

Bien sûr, il ne faut pas être dupe, il y a aussi dans l'électorat de TRUMP, des brebis galeuses et des extrémistes qui prônent la race blanche, mais ils vont vite être déçus, car ils sont minoritaires. TRUMP est le nouveau Président des Etats Unis, il doit travailler pour l'ensemble du peuple américain constitué de sa diversité. Si il semble incontrôlable, il va devoir composer avec le congrès et va vite comprendre que les accords internationaux doivent être gagnant-gagnant.

Un protectionnisme ordonné

"American first", remise à plat des accords commerciaux internationaux, production américaine, les maîtres mots du nouveau Président remettent en cause la vision de la mondialisation non maîtrisée et régulées des échanges commerciaux et des matières premières qui menaçaient clairement les équilibres planétaires et qui sont sources de tensions entre les peuples.

Il est tout à fait logique que les entreprises doivent produire des biens au plus près des zones de consommation et privilégier les circuits courts en particulier pour les produits périssables et éviter des aberrations actuelles de transport de certaines marchandises dans le monde. 

Si une multinationale produit des voitures, les voitures destinées au marché européen doivent être produites en Europe avec une main d'oeuvre européenne et à un coût européen et pas en Afrique du Nord ou en Asie. Les peuples doivent être éduqués à payer le juste prix de choses. Les règles de production d'un produit doivent répondre à un cahier des charges précis et si le coût de production d'un véhicule peut être moins cher dans un autre pays du monde où que le produit ne peut être fabriqué dans le pays importateur, le producteur qui veut l'exporter, devra aussi répondre à des règles environnementales et sociales.  Si il ne le fait pas, il devra alors payer une surtaxe à l'entrée en compensation ou voir son produit non autorisé à l'importation.

Le protectionnisme n'a pas pour objectif l'isolationnisme et faire croire qu'un pays peut vivre en autarcie et en autosuffisance, mais nous avons besoin d'un minimum de protectionnisme pour défendre nos savoirs faire et notre excellence, nos emplois qualifiés et nos spécialités pour justement exporter uniquement nos produits qui ne peuvent être fabriqués avec une qualité, un label, un terroir identique à l'étranger. C'est une mesure contre la dérégulation du commerce, qui cherche à imposer un standard universel insipide, un mode de vie et de consommation à des peuples qui n'en veulent pas et qui menacent leur culture et identité, source de guerre et de tensions. 

Si des passerelles comme les outils numériques et les nouvelles technologies rapprochent les peuples et leurs permettent de mieux se comprendre, l'ère du numérique et des échanges mondiaux inévitables ouvrent des marchés qui doivent être propres et des opportunités "gagnant-gagnant" qui ne doivent pas menacer les particularismes et les cultures des peuples qui font la richesse et la diversité de notre humanité.

Que cherche à dire TRUMP à travers son discours intransigeant ?

 Si les constructeurs de véhicules avaient délocalisés la construction des usines à l'étranger pour la production des véhicules américains, c'est parce que l'imposition aux Etats Unis était trop forte à 30 %/. Et bien ceux qui voudront relocaliser les industries aux USA verront leur profit taxer à 15 %. Et le cercle vertueux peut alors s'opèrer, les entreprises se développent dans le pays, créé des emplois et le chômage et la pauvreté régressent.

Si l'importation de boeuf européen et aujourd'hui français est autorisée aux Etats Unis avec un quota de 25 000 tonnes et bien les Etats Unis n'importe dans les faits que 2500 tonnes de l'excellent boeuf charolais et limousin parce que les américains se satisfont de leur production intérieure traditionnelle et qu'elle correspond à leur mode alimentaire. C'est aussi simple que cela, on ne doit importer que ce que l'on a besoin et ne pas inonder le marché de produits low cost pour créer une demande, saturer le marché et encourager le gaspillage des ressources avec une surproduction et des excédents dont on ne sait quoi faire. A l'ère de la gestion de bases de données et des puissants  algorithmes, il est tout à fait possible de prédire et d'adapter la demande en fonction des contraintes, des stocks et des variables climatiques.

La conjoncture actuelle est le résultat d'une politique élitiste par des dirigeants de démocraties occidentales molles qui n'a fait qu'accentuer les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, concentrer le pouvoir au lieu de le redonner au peuple, c'est-à-dire diriger sans respecter ses engagements de campagne, briser l'esprit d'entreprendre et le plus grave faire perdre l'espoir aux générations futures.

Nous verrons bien si  Donald TRUMP tiendra son pari et ses promesses dans la concorde nationale, une chose est sûre les peuples ont décidé un nouveau mode de gouvernance de leur pays et du monde. Ils veulent des hommes forts pour les gouverner tous. L'Europe est en perte de vitesse, si elle ne réussit pas son unité économique, politique et de défense, elle disparaîtra. Comme le reste du monde, elle va devoir s'adapter à ces nouveaux enjeux et trouver un équilibre pour éviter le chaos !

LA PRIMAIRE DE GAUCHE SIGNE LA MORT DES PARTIS TRADITIONNELS

Elle est belle "l'alliance populaire de la gauche", une primaire du PS qui ne se bat pas pour  désigner un candidat de gauche aux Présidentielles pour redresser la France et corriger les erreurs de management et de vision du quinquennat désastreux de HOLLANDE, mais pour sauver les brides d'un Parti Socialiste qui n'est plus que l'ombre de lui-même, comme en son temps le parti communiste.

Mais cette implosion des gauches irréconciliables n'était elle pas prévisible ? 

Cette gauche des élites de PEILLON - MONTEBOURG, VALLS, DE RUGY, doctrinaire, bobo, caviar, imbue d'elle même, déconnectée des réalités, se voilant la face, incapable de s'adapter à l'évolution du monde et aux besoins et attentes des français, incapable de se remettre en cause.

Cette gauche HAMON - PINEL - BENNAHMIAS, qui  trouvera toujours comme seules réponses au libéralisme économique, que l'assistanat des petits et la dépendance des plus pauvres, par toujours plus de dépense publique, par la libération des moeurs, la promotion des modes de vie des minorités pour en faire la règle au lieu de l'exception et aboutir à la destruction des valeurs qui faisaient le socle républicain. 

Comme Hilary CLINTON, ces candidats de la politique du vieux monde ont leur TRUMP !

Emmanuel MACRON veut casser les codes, ni droite ni gauche, issu du système, il en a vu les limites et veut changer les modes de gouvernance et ouvrir les verrous pour libérer la société civile.

Mais son énergie, sa vision et sa jeunesse seront elles pallier à son manque de stature et d'image d'un homme fort et protecteur ?

Jean Luc MELANCHON est aussi violent que TRUMP dans ses propos. Il est capable de fédérer les déçus et les mécontents, mais uniquement dans l'opposition des classes, dans le combat perdu d'avance d'opposition des riches et des pauvres que TRUMP a su surpasser. 

Marine LEPEN espère bien profiter du rejet des élites et de la classe politique, elle surfe sur la vague du changement politique. Si elle n'a pas le parcours réussi d'un Donald TRUMP,  elle n'aura aucune difficulté à battre la gauche et peut être FILLON si la droite n'y prend pas garde et n'apporte pas le rêve américain aux français...

COZILLICO

 

 

 

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